4 h du matin, le réveil sonne, ça pique ! 10 h de route nous attendent, direction le Pays Basque.
5h30, c’est l’heure du regroupement à la patinoire pour l’équipage habituel : Michel, Annie, Martine, Annick, Jessica et Natacha. Les copains sont au RDV: 7 sont au départ. Le petit nouveau, Cyrille, se la joue solo dans le brouillard et se perd dans Condé sur Noireau . On n’y voit pas à 30 mètres sur les petites routes de l’Orne !
6h40, arrivés, entiers, chez les copains à Tinchebray où le café fumant et les brioches nous attendent. Christophe et Bruno aussi.
De quoi bien commencer la journée !! Le temps de jouer à Tétris avec les voitures sur le parking et nous voilà prêts, toujours dans le brouillard.
Nationale, autoroute, nationale, autoroute… on ne s’ennuie pas ! On parle hockey d’un bout à l’autre du chemin avec toutefois quelques inquiétudes sur la consommation d’eau du minibus… qui est aussi soiffard que ses occupants.
Pause déj et pause tout court pour notre moyen de locomotion dont l’alternateur semble ne plus maintenir la charge. Une bonne âme se raccorde à nos pinces et c’est reparti !
L’ambiance et la rigolade nous font presque oublier ce qui se trame sous le capot. Notre 3ème ligne de charme et de choc interpelle gaillardement le front du bus tandis que le 2ème bloc rit de bon cœur entre deux petits sommes. Ah làlà… ça ne tient pas le choc cette jeunesse !
C’est vers 18 h que l’on voit la mer et la patinoire de la Barre du même coup d’œil.

L’accueil est chaleureux et nous retrouvons les sympathiques angloys croisés à Caen-la-Mer. Ensemble nous trinquons au beau match que nous espérons tous ardemment. Nous sommes conscients de l’enjeu et de la tension.
Après avoir récupéré les tambours, nous prenons possession des nos places et c’est très à gauche, en haut de la patinoire, avec aucune vue sur le chrono, et cernés de partisans de l’Hormadi, que nous installons notre camps de base.
On y croise d’anciens Caennais. (ici Jean-Christophe…)
Des drapeaux qui tiennent avec du scotch et rien pour reposer les caisses… on est pas aidés mais rien ne nous arrête, même pas le score, défavorable et frustrant du 1er tiers, mal entamé. Heureusement l’équipe se reprend et montre un peu plus le visage que nous lui connaissons depuis quelques matchs aux 2ème et 3ème tiers.
Hélas, ça ne suffit pas à rattraper le retard. Et à la fin, malgré la tentative d’offensive à 6 contre 5, c’est la défaite, signifiant ainsi aux Drakkars qu’il y aura une belle dès le lendemain.

Double hélas pour les supporters qui doivent reprendre la route pour des raisons pros et ne pourront pas porter les vaillants normands à bout de voix.
De bonne guerre, nous allons fêter l’amitié dans le local des supporters. Ambiance bon enfant, on se promet de se revoir l’an prochain et de s’organiser pour faire visiter les beautés de nos régions respectives.
Nous reprenons la route, pensant que dans 10 h nous dormirons dans nos lits…. mais en fait…. le minibus a soif et après le péage qui suit Bordeaux, il refuse de redémarrer. Il faudra user de tout notre sex-appeal pour trouver un jeune moteur où se recharger. Pour quelques km seulement, puisque le tableau de bord se transforme en boule à facettes. Halte ! On se gare, on va à la borne non sans difficulté… car il fait 0°C, il est 2h50 et il y a des trous traîtres et dangereux ! Outch ! (elle a quand même l’aire plus sympa de jour !)
Une dépanneuse, 9 personnes + 1 chauffeur, c’est plus serré que des sardines dans une boîte. La promiscuité est vecteur de franche rigolade, même pour le chauffeur qui ne regrette pas d’avoir été d’astreinte cette nuit ! Un bon garçon, c’est un normand et il connait même les Drakkars… il n’en faut pas plus pour entonner « Il est des nôtres » !
Bruno gère l’assurance : nous dormirons en hôtel*** en attendant un véhicule de rapatriement. Oui, nous sommes à 39 km du centre ville et du dodo, il nous faut 2 taxis. Eux non plus ne sont pas prêts d’oublier leur drôle de course !

Dimanche : douche (heureusement qu’on a pris un change), petit déj digne de ce nom, tram

Nos 2 chauffeurs, Bruno et Christophe, nous ramènent à bon port.
A 19h30, nous sommes assis devant un super repas préparé par Dame Béa, et nous suivons le dernier match de la série sur Internet. Le stress est là, mais la fatigue aussi. Alors c’est déçus mais soulagés que nous rejoignons nos pénates. Et surtout, c’est une grande fierté qui nous anime.
Les Drakkars ont fait preuve d’un grand courage et d’une grande force de caractère sur ces play-off et nous y étions pour le voir ! Qu’ils sont héroïques nos guerriers !!
Nous espérons revoir de nombreux visages l’an prochain…